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L'ostéopathie est une thérapie douce manuelle reconnue par le Ministère de la Santé depuis 2002, dont l'objectif est d'aider le patient à se réapproprier son corps : un corps équilibré, fonctionnel, sans douleur ni restriction de mobilité. C'est une thérapie de première intention, qui ne nécessite donc pas de prescription médicale et qui n'est pas prise en charge par la CPAM. Le patient peut venir de lui même. Elle s'adresse à tous, du nouveau-né à la personne âgée. Tous les ostéopathes en France sont formés dans des écoles obligatoirement agrées par le Ministère de la Santé, mais l'ostéopathie n'est pas encore reconnue comme profession de santé.

 

L'ostéopathie se base sur l'anatomie, la biomécanique et la physiologie précise du corps humain, nécessitant 5 ANNES d'études au minimum. Elle traite les articulations, mais aussi les muscles, les viscères (système digestif, uro-gynécologique, pulmonaire), le système cardio-vascualire et le système neurologique par des techniques dites ostéo-articulaires, viscérales, crâniennes et fasciales.

 

Les indications de l'ostéopathie sont multiples, tant préventives que curatives : 

- douleurs musculaires et articulaires (lumbagos, arthrose, arthrite, antécédents d'entorse ou d'accident...)

- douleurs et troubles viscéraux (digestion, asthme, hypertension, migraine, céphalées, troubles rénaux...)

- troubles posturaux et de développement

- etc.

 

Certains concepts ostéopathiques échappent encore à la médecine conventionnelle, ce qui ne signifie pas qu'elle est inefficace!

Le travail en collaboration avec tous les professionnels de la Santé permet une réelle prise en compte de la demande du patient : médecins, kinésithérapeutes, sage femmes, orthophonistes, psychomotriciens, orthodontistes, podologues, psychologues, etc.

 

L'ostéopathie est basé sur 3 principes : 

- la structure gouverne la fonction (et inversement) : une dysfonction articulaire peut engendrer un trouble fonctionnel ou viscéral.

- le corps fonctionne comme un tout : une perte de mobilité dans une partie du corps peut engendrer des troubles dans une autre partie.

- l'artère est reine : un organe bien vascularisé (et innervé) est un organe qui fonctionnera mieux.

 

Toutes ces lois visent à aider le corps à retrouver naturellement un bon équilibre de fonctionnement et une bonne mobilité de l'ensemble des structures, ce qui lui permet de s'adapter plus facilement aux contraintes de la vie quotidienne. En parallèle, les conseils d'hygiène de vie sont indissociables du traitement ostéopathique : alimentation, activité physique, posture de travail, examens médicaux et paramédicaux complémentaires, etc.

 

Ses contre-indications sont limitées mais importantes : phases d'infections aiguës, inflammations majeures, cancers à un stade avancé (sauf avis médical), fractures fraîches non consolidées, suites opératoires récentes...

L'examen ostéopathique préalable permettra d'éviter tout risque et orientera peut être le patient vers son médecin traitant ou un autre professionnel de santé.

 

Une séance d'ostéopathie se décompose en 4 temps : 

- l'historique du trouble (anamnèse)

- le diagnostic ostéopathique avec des examens médicaux complémentaires si nécessaire

- le traitement

- les conseils

 

Chaque ostéopathe DO (Diplômé d'Ostéopathie) développe des spécificités liées à sa pratique. Certains sont généralistes, d'autres plus spécialisés, mais tous sont aujourd'hui dûment formés et diplômés, et tous travaillent en synergie avec le corps médical. Comme tous les professionnels de santé, l'ostéopathe DO est soumis au secret médical et à un Code de Déontologie.

 

Une séance dure généralement de 40 minutes à une heure (moins longtemps avec les enfants). Il faut compter de 1 à 5 séances selon le type de trouble et son ancienneté, espacées de quelques jours à plusieurs semaines. Une ou 2 séances préventives annuelles sont suffisantes pour maintenir un bon équilibre global, selon vos antécédents ou votre pratique professionnelle.

La plupart des mutuelles prennent en charge au moins partiellement de 2 à 5 séances par an, sur présentation d'une facture et selon le niveau de prestation que le patient a souscrit.