top of page

La motricité libre, kezako?

  • Photo du rédacteur: gchantrieux
    gchantrieux
  • 5 févr.
  • 2 min de lecture

Depuis quelques années certains professionnels de l'enfance parlent de la "motricité libre". Que signifie ce concept et en quoi influe-t-il sur le développement de l'enfant?


La motricité libre est un concept déjà relativement ancien, né dans les années 1960 de la pédiatre hongroise Emmi PICKLER. Les petits humains sont égéntiquement programmés pour se développer sur le plan neuromoteur, allant de la motricité volontaire de la tête et du cou chez le nouveau né à la marche et la motricité fine chez le jeune enfant. Ce développement se fait selon une séquence pré-déterminée et se met en place progressivement avec la disparition des réflexes archaïques.


Chaque enfant présente un développement neuromoteur variable, avec des variante de 15 jours chez le nouveau né à pplus de 4 mois chez le jeune enfant. Par exemple : certains enfants vont se tenir assis seul vers 6 mois, d'autres plutôt à 7 mois ; la marche montre des disparités encore plus grandes, variant de 9 à 18 mois selon le contexte environnemental, les antécédents et les capacités génétiques.


Le concept de motricité libre suggère de laisser l'enfant découvrir et expérimenter seul sa motricité, sa sensorialité, afin de ne pas perturber son développement neurologique. Attention : cela ne signifie pas de le laisser SEUL et sans stimulations... Mais de lui proposer de se mouvoir dans un environnement stimulant (un jouet à la limite de la portée de main) mais sécurisé, dans lequel il va pouvoir, avec les encouragements verbaux de son entourage, se lancer dans l'expérimentation sensiromotrice : tapis d'éveil, quelques jouets simples, pas de trotteurs et encore moins de youpala.

Cette phase débute idéalement quand l'enfant commence à essayer de se mouvoir de l'endroit ou il se tient (roule sur le côté ou commence à se retourner), soit vers 3 ou 4 mois, et peut durer jusqu'aux premiers pas. L'entourage a un rôle primordial ici, de stimulations verbales, encouragements et valorisation. Néanmoins, il faut veiller à ne pas "faire à la place de l'enfant", c'est-à-dire lui donner le jouet quand il le réclame alors qu'il est à sa portée, ne pas le soutenir physiquement pour qu'il fasse le geste ou le déplacement. Cela peut être source de frustration pour l'enfant et le parent, ainsi c'est à vous de juger s'il est temps de l'aider un peu plus, ou non.


Ces temps de motricité libre n'ont pas vocation à durer toute la journée. Ce sont des moments de partages, qui peuvent durer quelques minutes et qu'il convient de répéter plusieurs fois par jour, plutôt qu'une heure d'un coup par exemple.


La motricité libre est donc un concept tout à fait intéressant pour le développement neuromoteur et psychomoteur de l'enfant, s'il est utilisé à bon escient par l'adulte, dans un esprit d'accompagnement de l'enfant à sa construction neuromotrice et à son autonomie psychomotrice.



 
 
 

Comments


Articles récents
Archive
Recherche par mot clé

CABINET TXIN

Cabinet : 22 avenue Jean Jaurès, 64500 CIBOURE, France

Prenez contact directement avec les thérapeutes pour connaître leurs disponibilités

Mail commun : cabinet.txin@gmail.com

Mise à jour : mai 2025

  • Facebook Social Icon
bottom of page